Pout : Un immeuble s’effondre et fait une dizaine de blessés

vendredi 29 juin 2018 • 298 lectures • 1 commentaires

Société 5 ans Taille

Pout : Un immeuble s’effondre et fait une dizaine de blessés

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IGFM-Un immeuble s’est effondré à Pout durant la forte pluie de mercredi dernier, faisant une dizaine de blessés dont une majorité d’enfants. Les travaux avaient été arrêtés par la Dscos il y a quatre mois pour non conformité aux normes de construction. Les blessés ont été acheminés au centre de santé.

Un immeuble R+1 s’est effondré à Pout  mercredi lors de la forte pluie qui s’est abattue sur une partie du pays. Il y a quatre mois, la Dscos avait reçu une information anonyme selon laquelle un immeuble qui ne répond pas aux règles de l’art est en train d’être construit en plein centre de la commune. Un transport sur les lieux avait permis aux gendarmes de la Dscos établis à Saly de constater l’absence d’autorisation, de poteaux et de fer adéquat pour la construction de cet immeuble. C’est ainsi que la Dscos avait servi une sommation au promoteur pour l’arrêt immédiat des travaux.

Le propriétaire de l’immeuble, un émigré vivant au pays de l’Oncle Sam, a étendu ses tentacules pour des interventions auprès des redoutables gendarmes de la Dscos,  qui sont restés inflexibles face aux pressions.

Quatre mois après la sommation d’arrêt des travaux de la Dscos, le drame est survenu, avec l’effondrement de l’immeuble. Au bas de l’immeuble, se trouve un commerce fréquenté par des enfants, qui ont reçu des gravats.

Au total, une dizaine de blessés ont été enregistrés. Ils ont été tous acheminés au principal centre  de santé de la localité. Selon  une source qui veut garder l’anonymat, le rez-de-chaussée devrait servir de restaurant et le premier étage était à usage d’habitation.

Poursuivant, cette même source indique que le pire a été évité de justesse grâce à la Dscos, qui a fait preuve  de professionnalisme dans cette affaire. Dans les prochaines heures, à la suite de l’enquête, il faudra s’attendre à des interpellations, à en croire des agents de l’Urbanisme qui veulent garder l’anonymat.

 
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Daouda Mine

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