Climat- Les alertes du « GIEC »: « le niveau moyen mondial de la mer continuera à augmenter…

vendredi 13 septembre 2024 • 427 lectures • 0 commentaires

Environnement 3 semaines Taille

Climat- Les alertes du « GIEC »: « le niveau moyen mondial de la mer continuera à augmenter…

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iGFM - (Dakar) « Le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) estime aussi qu’il est « pratiquement certain que le niveau moyen mondial de la mer continuera à augmenter au cours du XXIe siècle.

Même si le réchauffement est limité à 1,5°C, le niveau des mers augmentera d’environ 2 à 3 m au cours des prochaines années » a déclaré ce jeudi Mme Sana DIOP DIENG, Conseillère technique n°2  du Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Professeur Daouda NGOM à l’atelier sur l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés au changement climatique.

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Cette rencontre marque, selon elle, « une étape décisive dans notre engagement collectif face à l’un des défis les plus pressants de notre époque ».

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Ce qui s’est passé à Bargny, ce sont les conséquences de l’élévation du niveau de la mer


Le sixième rapport d’évaluation (AR6) du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) nous met en garde sur le fait que certains écosystèmes ont atteint leurs limites d’adaptation, et les pertes et préjudices liés au changement climatique ne feront qu’augmenter avec la montée des températures.


Il est donc impératif de renforcer la résilience de nos systèmes naturels et humains, de planifier à long terme et d’investir massivement dans l’adaptation et la gestion des risques de catastrophes. Ces actions nous permettront de repousser ces limites et de minimiser les pertes et dommages subis.


En effet, les chercheurs ont conclu qu’à long terme, davantage de personnes seront touchées par des évènements à évolution lente que par des événements à évolution rapide.


L’exemple de l’élévation du niveau de la mer illustre bien la dimension mondiale du problème, le Sénégal en a malheureusement fait encore les frais, il y a quelques semaines seulement ici à Bargny.


Le dernier rapport du GIEC estime aussi qu’il est « pratiquement certain que le niveau moyen mondial de la mer continuera à augmenter au cours du XXIe siècle« . Même si le réchauffement est limité à 1,5°C, le niveau des mers augmentera d’environ 2 à 3 m au cours des prochaines années


Ce niveau d’augmentation sera de 2 à 6 m si le réchauffement est limité à 2°C.


Ainsi, il va sans dire que l’élévation du niveau de la mer entraînera de plus en plus des pertes et des dommages économiques et non économiques considérables.


Les communautés les plus vulnérables sont souvent les plus touchées par les impacts des changements climatiques. Il est donc de notre devoir de protéger ces populations et de veiller à ce que la justice climatique soit au cœur de nos actions. Les pays en développement et les petits États insulaires en développement, confrontés à des risques existentiels tels que l’élévation du niveau de la mer, doivent bénéficier de mécanismes de soutien adéquats.


Pour toutes ces raisons, dit-elle, la vision du Chef de l’État, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’un Sénégal résilient et prospère, s’articule autour l’axe prioritaire du changement climatique.


A cet effet, notre pays s’est engagé à mettre en place des solutions concrètes pour protéger nos communautés, nos écosystèmes et nos moyens de subsistance. Cette feuille de route nationale s’inscrit dans cette dynamique, en mettant en avant des actions fortes pour répondre aux pertes et dommages tout en assurant un avenir sûr pour les générations futures.


Les résultats des dernières COP, notamment la COP27 et la COP28: des promesses de financement dépassant les 700 millions de dollars


Les résultats des dernières COP, notamment la COP27 et la COP28, marquent des avancées historiques. La création et l’opérationnalisation d’un fonds sur les pertes et dommages témoignent de l’engagement international à soutenir les pays les plus vulnérables face aux effets des changements climatiques. Avec des promesses de financement dépassant les 700 millions de dollars, c’est une nouvelle ère de coopération qui s’ouvre, et le Sénégal compte jouer un rôle probant dans ce processus.


« Nous devons également être conscients que les pertes et dommages ne sont pas que des chiffres ; ce sont des vies humaines bouleversées, des écosystèmes dégradés, des moyens de subsistance détruits. Il est donc essentiel de définir des stratégies claires pour faire face aux événements climatiques à évolution lente, tels que l’élévation du niveau de la mer. Ce phénomène global entraînera des pertes économiques et non économiques considérables, particulièrement pour les pays côtiers comme le nôtre » regrette-t-elle.


Au regard des résultats encourageants issus des négociations sur cette question, mais encore, compte tenu de la situation de notre pays, il est impératif de travailler sur plusieurs fronts pour: Une compréhension commune de la terminologie relative aux événements climatiques lents ; l’amélioration des données et des connaissances sur les pertes et dommages, notamment au niveau local ; des stratégies  robustes et réalistes pour faire face à ce qui est inévitable.

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Publié par

Harouna Fall

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