LIT DES ELITES… (Par Issa Thioro Gueye)

mercredi 7 juin 2023 • 1094 lectures • 1 commentaires

Politique 10 mois Taille

LIT DES ELITES… (Par Issa Thioro Gueye)

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Au lit des élites, tout semble tourner en rond. Les automates règnent en maîtres, les passions sont mises à l'écart, et les révolutions silencieuses sont peu à peu étouffées dans l'oeuf. Les grands auteurs le savent bien, eux qui ont tiré leçon des vicissitudes de l'Histoire. Eux qui ont décrypté les rouages de la conquête du pouvoir et de la manipulation des masses. 

Les raccourcis ont tout bouleversé. L'humanité a pris le parti de l'immédiateté, de la facilité, de la rentabilité. C'est l'œuvre de "prébendiers", de dirigeants sans vision et de promoteurs des "marchés sans ordre". Aujourd'hui, le savoir est un figurant. Il compte pour du beurre sous le soleil du pays. Il n'est plus un acteur de développement. Ce qui compte réellement c'est l'argent. L'idée ne vaut plus rien. La quête de biens, même mal acquis, est la seule chose qui vaille.

Et pourtant, la pensée est notre meilleure alliée pour sortir de cette impasse. Elle est ce qui peut nous libérer de nos chaînes matérielles, nous ouvrir l'esprit sur d'autres horizons, nous permettre d'envisager un avenir plus serein et plus juste. Mais elle a perdu de sa superbe, engluée dans les méandres d'une société de la consommation qui la considère comme une nuisance.

Le livre est également en crise. Il n'est plus que l'ombre de lui-même, balayé par la déferlante numérique et réduit à l'état d'objet de consommation rapide. Sa mort a été précipitée par la défaite de la pensée et la victoire de la polémique, qui n'a que faire de la réflexion ou de la nuance.

Pourtant, il est temps de se réveiller. De retourner à ce qui fait l'essence même de l'être humain : sa capacité à penser, à réfléchir, à rêver. Nous devons être les gardiens de ces valeurs face à l’avènement de l’ère numérique, contre l'inculture ambiante et le formatage de nos esprits.

La politique est devenue la clé de voûte de toute réflexion, de toute exécution arbitraire. Mais elle est à la merci des ambitions personnelles, de l'intérêt particulier, du manque de vision. Il est temps de remettre l’idée au centre du débat, de lui offrir un écrin digne de son importance.

Nous devons nous battre pour que le savoir retrouve sa place de choix, que le livre redevienne un outil de liberté et de partage, que la pensée soit réhabilitée dans toute sa noblesse. Nous pouvons être les acteurs d'un changement radical, les porteurs d'un message d'espoir.

Tous ensemble, avec l'élite engagée, nous pouvons nous lever sans peur aucune. Nous pouvons défendre la culture, la pensée, la liberté. Nous pouvons être une force de changement, de progrès, de conscience. Pour un même but. Avec foi.

Même dans le sommeil, les grands hommes du monde ont su garder à l'esprit la construction nationale. Ils ont compris que le développement d'une société ne peut se faire sans un socle solide de valeurs partagées, sans une éducation de qualité, sans un respect mutuel des droits et des devoirs.

Des auteurs aussi divers que Platon, Aristote, Confucius, Gandhi et Mandela ont compris l'importance de la paix et de la non-violence. Ils ont compris que la violence ne résout rien, qu'elle ne fait qu'engendrer plus de violence, de haine et de souffrance. Ils ont montré que le dialogue et la coopération sont les clés de la résolution des conflits, que la construction d'un avenir meilleur nécessite une vision commune et la mise en place de structures inclusives. 
Mais malgré les enseignements des grands auteurs, la violence continue de sévir dans de nombreuses sociétés. Elle prend des formes variées : guerres, terrorisme, violences domestiques, discriminations, etc. Elle nuit à la sécurité, à la paix, à la cohésion sociale. Elle détruit la vie de millions de personnes chaque année.

Il est donc urgent de redoubler d'efforts pour prévenir et combattre la violence, en s'appuyant sur les enseignements des grands auteurs. Il faut construire des sociétés plus justes, plus inclusives, plus respectueuses des droits humains. Il faut investir dans l'éducation, la culture, l'emploi, la santé, la justice. Il faut encourager la participation citoyenne, la solidarité, le respect de l'environnement.

Aussi, est-il aujourd'hui nécessaire et impérieux de défendre les valeurs mises en avant par les grands auteurs du monde, pour que la violence ne soit plus jamais une option. Il faut se rappeler que la construction nationale ne peut se faire sans une vision commune et une véritable volonté collective. Il ne faut pas baisser les bras, car comme l'a dit un jour Nelson Mandela : "Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends."

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Publié par

Youssouf SANE

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