Maka Colibantang : Diarry Barry accusée d'Infanticide en voulant sauver son mariage

samedi 7 décembre 2024 • 1401 lectures • 0 commentaires

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Maka Colibantang : Diarry Barry accusée d'Infanticide en voulant sauver son mariage

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Dans la commune de Maka Colibantang, Diarry Barry, 29 ans, est accusée d'avoir tué son nouveau-né et de l’avoir jeté dans un puits pour dissimuler une grossesse issue d’une relation adultérine. Son procès devant la chambre criminelle de Tambacounda, où elle risque cinq ans de prison, soulève des questions sur la pression sociale et le poids des tabous dans les communes rurales.

À Maka Colibantang, dans la region de Tambacounda, une affaire dramatique suscite des débats. Diarry Barry, 29 ans, mariée et mère de cinq enfants, risque une peine de cinq ans de prison si la chambre criminelle suit le réquisitoire du procureur Aliou Dia. Accusée d'avoir tué son nouveau-né et de l’avoir jeté dans un puits, cette femme explique son geste par une tentative désespérée de protéger son honneur et son mariage.

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Son mari ayant migré en Libye, Diarry a noué une relation adultérine avec son voisin, S. Diallo, qui a conduit à une grossesse qu’elle a cachée jusqu’au 29 juillet 2023. Ce jour-là, elle accouche seule et décide d’abandonner l’enfant dans un puits à l'extérieur du village de Dané Niacko, situé dans la commune de Maka Colibantang.

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Cependant, l’affaire éclate rapidement. Alertée, la brigade de gendarmerie de Maka Colibantang intervient et procède à l’arrestation de la mise en cause. Lors de son interrogatoire, elle avoue les faits, justifiant son acte par la peur de la honte et de la stigmatisation sociale. Placée sous mandat de dépôt, elle comparait devant la chambre criminelle où elle revient sur ses aveux, prétendant que le bébé était mort-né avant d’être abandonné dans le puits.


La chambre criminelle a mis l’affaire en délibéré pour le 20 décembre, une date qui scellera le destin de Diarry Barry. Ce drame met en lumière les pressions sociales et les tabous qui pèsent encore lourdement sur les femmes dans certaines communautés rurales.


Crédit photo/Teranga News


Par Pape Ousseynou Diallo

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Publié par

Joe N. Marone

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