Un agent forestier surprend son ami commerçant avec sa femme et le conduit nu à la police

La capitale orientale en est retournée. En service à Tambacounda, le garde forestier du nom de M. B est marié à deux épouses. La première est établie dans la région de Fatick et la seconde est une commerçante qui habite dans la capitale orientale. Après une longue absence, il décide d’aller rendre visite à sa première épouse à Fatick. Après avoir passé quelques jours chez sa «awo», il décide de rentrer, dans la nuit du samedi au dimanche, chez sa «niarél», K. C, avec qui il a deux enfants. Devant chez lui, au quartier Gourel Amath, il gare son véhicule sans trop de bruit. Sa femme entend un bruit assourdissant depuis sa chambre où elle se la coule douce avec son amant. Prise de panique, elle sort toute nue pour ouvrir la porte et fait face à son mari et lui dit : «Tu es bien arrivé ». Son mari lui répond et entre dans la chambre à coucher où il trouve une personne entièrement couverte sur le lit. Interpellée, la femme répond à son mari que c’est sa mère. Ajoutant qu’elle a l’habitude de lui tenir compagnie quand il est en voyage. Pendant ce temps, le drap bougeait, du fait  que la personne tremblait de tout son corps. Le mari arrache la couverture et manque de s’évanouir. En lieu et place de sa belle-mère, il découvre un homme qu’il connaît très bien. Le mari cocu lui dit : «M. D c’est toi qui me fais ça !» Pour toute réponse, M. D assène un violent coup de tête au mari cocu pour se frayer un passage et prend la fuite, laissant habits, chaussures et téléphone portable sur les lieux. Le mari cocu le poursuit jusqu’au quartier Plateau avec son véhicule. Il a fallu qu’il crie au voleur pour que la clameur publique s’en mêle et interpelle le commerçant qui sera conduit manu militari au commissariat central.
Face aux enquêteurs, le commerçant reconnait qu’il noue une relation amoureuse avec la femme du garde forestier depuis bientôt un an et qu’il a entretenu plusieurs relations sexuelles avec elle. Mieux, la nuit des faits, il confie que c’est la dame qui l’avait appelé au téléphone pour l’inviter à venir dormir avec elle, comme son mari a voyagé. Ils devaient partir ensemble au marché hebdomadaire, mais ils n’ont pu se réveiller tôt…  Convoquée, la dame a été placée en garde à vue pour adultère et le commerçant pour complicité dudit délit. Ils ont, par la suite, été déférés au parquet, avant d’être libérés par le procureur qui les a sermonnés. 
 Pape Ousseynou DIALLO