Ziguinchor : un nouveau-né découvert dans un coin de la mosquée de Colobane

lundi 12 novembre 2018 • 493 lectures • 1 commentaires

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Ziguinchor : un nouveau-né découvert dans un coin de la mosquée de Colobane

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IGFM-Un fait inédit défraie la chronique au quartier Colobane de Ziguinchor. Il s’agit de la découverte d’un nouveau-né abandonné dans la mosquée du coin. C’est à l’heure de la prière de «Guéwé» que l’Imam et les fidèles ont été alertés par les cris du bébé de sexe masculin. Il a été admis à la Pédiatrie d’un centre hospitalier de la place. Sa mère est recherchée par la Police.

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Une histoire des plus insolites a eu lieu, le week-end dernier, au quartier de Colobane de Ziguinchor. Dans ce lieu de culte, était abandonné un nouveau-né, découvert par les fidèles qui étaient sur le point de sacrifier à la prière de «Guéwé» (nuit). Une curieuse découverte qui a vite fait le tour de la commune. «C’est à l’heure de la prière de «Guéwé», dirigée par l’Imam de la mosquée de Colobane, que les fidèles musulmans ont été alertés par des cris d’un nouveau-né. Le bébé serait âgé d’environ quatre jours. Il portait une couche et une amulette autour de son bras droit. À côté de lui, sont posées deux bouteilles de sirop», explique Mme Fatou Cissé, responsable des femmes regroupées autour du relais sanitaire dénommé «Badiénou Gokh». «Aussitôt, j’ai informé la Police et les autorités administratives et judiciaires de la ville. Je dois vous avouer que j’ai été informée par un coup de fil d’un fidèle. Par ailleurs, le bébé se porte bien et est sous surveillance dans une Pédiatrie d’un hôpital de la place», a ajouté Mme Fatou Cissé. De tels phénomènes sont récurrents dans ces quartiers populaires de la capitale sud du pays. Les cas de viol sur mineure, d’inceste, de mariage forcé, sont devenus récurrents dans ces zones. Parfois, ces faits sont ponctués par des cas d’infanticide, au point d’amener la population à réclamer des peines davantage plus lourdes à l’encontre des coupables.

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Meurtries et très affectées par ce énième «drame», des femmes de ce quartier populaire de Ziguinchor ont décidé de mener des actions, en synergie avec des organisations féminines, pour mettre en place des mécanismes d’alerte et de veille. Ce, afin de dénoncer ces abus, en intelligence avec les acteurs de la société civile qui ont développé des stratégies de prise en charge des victimes, pour vaincre «la loi du silence». Quant à l’auteure de cet acte que les populations ont fini de qualifier de barbare, elle est présentement recherchée par la Police.


Abdourahmane THIAM

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Publié par

Daouda Mine

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