Ligue 1 - Babacar Ndiaye, président Teungueth FC : «On est obligé de vendre des joueurs»

dimanche 3 mars 2024 • 9272 lectures • 0 commentaires

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Ligue 1 - Babacar Ndiaye, président Teungueth FC : «On est obligé de vendre des joueurs»

À la fin de la rencontre qui a vu son équipe prendre le dessus sur l’US Ouakam (2-1), samedi soir, le président de Teungueth FC, Babacar Ndiaye, s’est exprimé sur les transferts de certains de ses joueurs cadres, entre autres sujets.

«On était plus forts avec Mbaye Jacques (Ndiaye)»


«Je le dis haut et fort : nous jouons le maintien. Être premier, c'est jouer le maintien. Guy Roux disait : Auxerre joue le maintien même quand on est premier ou deuxième. Prenons les matchs un à un. On voit que la mayonnaise n'a pas encore pris entre le milieu de terrain et l'attaque. Il y a beaucoup de départs et beaucoup d'arrivées, 8 départs et 8 arrivées. Soyons patients. L'équipe se cherche. Entre Abou Tall (Boubacar Traoré), Bangoura, Badara Badji et Adama Diarra, il y a 4 attaquants. Soyons encore patients. On avait une force qui était Mbaye Jacques (Ndiaye), maintenant il faut diversifier. On était plus forts avec Mbaye Jacques mais grâce à sa vente, l'équipe a pu se diversifier et ne plus avoir une seule flèche à son arc. Aujourd'hui, on a vu Malick Ndoye, qui a mis un doublé ; c’est un produit de TFC comme Mbaye Jacques. Demain, il y aura Youssouph Sanyang, après il y aura Daouda Camara de Door Fop, il y a Khalifa qui est à Jamono. Il y a beaucoup de pépites qui montent. Donc, soyons patients, on ne peut pas battre toutes les équipes, chaque week-end. Ce qu'on peut apprécier c'est la réaction. Même si l'on ne devrait pas être dans cette situation».


«Aujourd'hui, l'attaque est beaucoup plus puissante»


«Moi, j'ai un chaud tempérament, c'est pourquoi j'essaie de me calmer. On a perdu beaucoup de points lors de la phase aller, des matchs théoriquement faciles, comme contre la Sonacos, le Stade de Mbour même Dakar Sacré-Cœur. Il faut se rattraper, il faut être dans le peloton de tête. C’est sur les cinq dernières journées qu'on va devoir accélérer. On a renforcé le milieu par un excellent joueur Matar Ceesay que je suis parti chercher en Gambie. Il va stabiliser le milieu de terrain, il est en forme, il joue. Comme on dit, quand un arbre grandit, les feuilles mortes tombent. À chacun de défendre sa place. Concernant notre parcours, cela passe de temps en temps mais je pense qu’il faut arrêter avec ça. Il faut avoir un bon départ et se mettre à l'abri très tôt. Il peut arriver que les choses ne viennent pas. Mais cela montre la diversité. La dernière fois le Malien Traoré a marqué, Kounta a marqué. Ce soir (samedi), c'est Malick Ndoye qui a marqué deux buts, Bangoura le Guinéen revient, Adama également. Aujourd'hui, l'attaque est beaucoup plus puissante et ne dépend plus d'un seul joueur qui était Mbaye Jacques que je salue de passage».


«On a 120 salariés, la masse salariale est de 13 millions»


«L'administration municipale, il y a le respect entre nous. Mais la seule fois qu'elle a contribué c'était pour la finale de la Coupe de la Ligue, elle nous avait remis un chèque de 5 millions que j'ai donné aux supporters. Quand on voit Ouakam qui touche 60 à 70 millions, Pikine 100 millions… Il faut qu'ils (l’autorité municipale) sachent que ça ne va pas dans la poche du président. Ils savent qu'on a 120 salariés, la masse salariale est de 13 millions. Donc, c'est de l'emploi décentralisé. Vous voyez, les jeunes, ils sont tous payés. On a gagné le championnat, on attend toujours nos fonds. Donc, on est obligé de vendre des joueurs, entre 80 et 100 millions. Mais quand vous mettez 200 millions chaque année, pendant 10 ans, c'est 2 milliards. Mon téléphone explose quand on vend un joueur. Les gens ont tendance à dire il faut que les présidents de clubs ouvrent. Moi, je suis prêt à ouvrir le capital de Teungueth FC mais il faut avoir le courage de le faire. Il faut que l'État soutienne les clubs. Sinon on va former un joueur et il percevra 300.000. Si un autre club lui propose 5 à 6 millions, il ne voudra pas rester. Pape Omar (El Hadji Omar Fall) a 300.000 à 400.000, un club tunisien lui propose un salaire de 500 à 800.000 il se dit qu’il faut qu'il parte».


Jules Arame MBENGUE 

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Hubert Mbengue

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