Sénégal-Mauritanie : Ce que disent les nouveaux accords de pêche
mardi 3 juillet 2018 • 476 lectures • 1 commentaires
Actualité 5 ans Taille
En échange, les Mauritaniens toucheront l'équivalent de 6500 Fcfa pour une tonne de poissons pélagiques pêchés, essentiellement pour couvrir les frais de procédure de contrôle des quantités pêchées, selon le ministre mauritanien de la Pêche, Nani Ould Chrougha, qui estime qu'il s'agit «d'un don plus que d'un accord commercial».
Toutefois, les Sénégalais sont tenus de débarquer leurs prises en terre mauritanienne.
«La Mauritanie a inscrit sa gestion dans la durabilité et donc il est extrêmement important pour nous de veiller à identifier et à dénombrer les quantités qui sont pêchées pour nous permettre de ne pas retirer, de ne pas extraire de la nature plus que ce qu’elle peut nous en donner», explique le ministre Nani Ould Chrougha.
« Dans ce cadre, la loi prévoit que l’ensemble des captures réalisées dans nos eaux territoriales puissent être débarquées et connues à l’avance, poursuit-il. Je pense qu’il y va de l’intérêt des pêcheurs eux-mêmes que la préservation de la ressource soit un objectif qui est bien partagé entre les deux gouvernements ».
Quai de débarquement
La Mauritanie s'engage à construire un nouveau quai de pêche. Les ministres de la Pêche des deux pays ont identifié un endroit du littoral mauritanien, où le poisson pêché par les pirogues sénégalaises sera débarqué, contrôlé et pesé.
« Nous reconnaissons que la République islamique de Mauritanie a consenti beaucoup d’efforts pour cet accord de pêche, se félicite le ministre sénégalais de la Pêche, Oumar Guèye. La nouvelle législation en matière de pêche en Mauritanie impose de débarquer toutes les captures inter-mauritaniennes, ce qui sera le cas dans le cadre de ce protocole. Un quai va être construit. C’est un effort important de la partie mauritanienne, à trois kilomètres de Saint-Louis ».
Les travaux d'aménagement du quai de débarquement doivent débuter dans les prochains jours, selon Nouakchott. Il devra permettre aux pêcheurs d'accoster en toute sécurité, mais aussi offrir des garanties sanitaires lors de la manipulation du poisson. Une route doit aussi être construite pour faciliter l'accès au site.
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Publié par
Daouda Mine
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