Naby Laye Soumah, milieu de terrain Jamono Fatick : «Tout faire pour maintenir le club en Ligue 1»

mercredi 24 avril 2024 • 2462 lectures • 4 commentaires

Foot local 1 semaine Taille

Naby Laye Soumah, milieu de terrain Jamono Fatick : «Tout faire pour maintenir le club en Ligue 1»

Capitaine emblématique de Jamono Fatick, le milieu de terrain guinéen est l’un des meilleurs de la Ligue 1 à son poste. Son talent, Naby Laye Soumah veut le mettre à la disposition de son club qui mène une lutte pour le maintien dans l’élite.

Naby, pouvez-vous retracer votre parcours de la Guinée au Sénégal ?
Le football a toujours été une passion pour moi. Dès le bas âge, j’ai commencé à jouer au ballon. Après, au fil des années, je suis devenu très passionné de football. Après avoir joué dans le championnat guinéen, je me suis retrouvé, depuis trois saisons, dans le championnat sénégalais avec le Jamono Fatick.


Comment vous vous êtes retrouvé au Jamono Fatick ?
Je me suis retrouvé au Jamono grâce à un ancien membre (un joueur, ndlr) qui répondait au nom d’Adrien. Mais aussi une connaissance de mon président de club qui nous avait envoyé pour des essais avec 4 autres joueurs de postes différents. Je suis bien à Jamono Fatick, cette équipe m’a permis de découvrir le championnat sénégalais.


Vous êtes l’un des meilleurs joueurs de Jamono Fatick, ces deux dernières saisons. Comment trouvez-vous cette équipe ?
C’est une équipe jeune, pleine de talents dont la majeure partie jouent en Ligue 1 pour la première fois de leur carrière. Nous avons une belle équipe avec de bons joueurs. Cette saison, on a manqué d’expérience, on a de jeunes joueurs qui découvrent ce championnat. Néanmoins, nous travaillons bien pour bien terminer cette saison.


Championne sortante de la Ligue 2, votre équipe connaît une saison difficile. Quel regard y portez-vous ?
Une saison pas trop catastrophique puisqu’on a fait un très bon début et on s’est même retrouvé en haut du tableau. Mais je crois qu’on a manqué d’expérience sur plusieurs de rencontres et c’est ce qui nous coûte très cher. Puisqu’on faisait de très bons matchs, on produisait du jeu mais on n’arrivait pas à concrétiser nos occasions. Et on encaissait beaucoup de buts vers la fin des matchs. Personnellement, je m’y attendais un peu pour une première saison en Ligue 1 dont la majeure partie allaient évoluer pour la première fois dans l’élite du football sénégalais.


Pour votre première année en Ligue 1, comment trouvez-vous le niveau du championnat ?
C’est un championnat très passionné avec beaucoup de joueurs de qualité. Ce n’est pas pour rien que le Sénégal est devenu un grand pays exportateur de joueurs à l’étranger. Le championnat a un niveau très élevé. Il est aussi tactique avec rien de grandes équipes du football sénégalais. Le championnat du Sénégal est également un bon tremplin pour tout joueur ambitieux.


Globalement, que pensez-vous du niveau de jeu de la Ligue 1 ?
Comme je l’ai dit tantôt, c’est un bon niveau. Pour moi, ici les équipes ont franchi des caps. Avec peu d’efforts les choses pourraient encore changer en mieux. Au Sénégal, on a de grandes équipes, expérimentées comme Teungueth FC, Jaraaf, Guédiawaye FC, AS Pikine, etc. Nous, au Jamono, on s’attendait à ce niveau supérieur à celui de la Ligue 2 au niveau tactique, des joueurs, à tous les plans.


Quels sont vos objectifs pour la fin de la saison ?
Mon objectif premier est de tout faire pour maintenir le Jamono de en Ligue 1 cette saison. Et, après, on verra la suite Inch Allah.
Selon vous comment l’équipe doit se comporter pour les 6 dernières journées à venir?
Ces journées seront très importantes et très décisives pour le maintien. Je dirais 6 finales. Donc, on n’aura pas droit à l’erreur puisque les clubs ne sont séparés que par de petits points d’avance. Mais aussi avec beaucoup de sérénité, de concentration et être aussi efficace devant les buts mais aussi ne pas encaisser des buts aussi facilement qu’on l’a fait dans certains matchs.


De grandes écuries de la Ligue 1 vous ont courtisé. Pourquoi avez-vous choisi de rester à Jamono ?
C’est vrai pas mal de clubs me voulaient. Au final, j’avais même l’embarras du choix. Et j’ai fini par rester parce que mon contrat n’était pas arrivé à terme. Et le club ne m’a pas rendu la tâche facile pour les autres écuries qui voulaient me recruter. Jamono Fatick n’est pas seulement un club. C’est une famille pour moi, depuis mon premier jour au Sénégal jusqu’au jour où nous sommes.
Jules Arame MBENGUE 

Cet article a été ouvert 2462 fois.

Publié par

Hubert Mbengue

admin

4 Commentaires

Je m'appelle

Téléchargez notre application sur iOS et Android

Contactez-nous !

Hubert Mbengue

Directeur de publication

Service commercial