« La création du GIABA, une réponse de la CEDEAO au blanchiment de capitaux »

 

iGFM – (Dakar) « La création du GIABA constitue la réponse majeure de la CEDEAO aux conséquences néfastes du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (BC/FT) et sa contribution à la lutte mondiale contre ces phénomènes » a déclaré ce mardi à Dakar, le juge Kimelabalou Aba, Directeur général du Giaba lors de la Cinquième Session Annuelle d’information à l’intention des Ambassadeurs des Etats membres de la CEDEAO et des Partenaires au Développement.

Depuis sa création, le GIABA a mis en place des programmes et projets vigoureux visant spécifiquement à corriger les faiblesses identifiées dans les dispositifs de lutte contre le BC/FT des Etats membres.

La session de Dakar constitue, selon le Directeur général, l’une des activités phares de plaidoyer du GIABA consistant à fournir un point d’information aux Ambassadeurs de la CEDEAO et aux partenaires au développement sur les progrès accomplis par l’institution. Elle est consacrée cette année de façon particulière à la présentation de notre Rapport Annuel 2018 et de notre Rapport de Typologies sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à travers le secteur des industries extractives et minières en Afrique de l’Ouest.

Elle se situe en droite ligne des recommandations de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement de la CEDEAO instruisant aux Institutions de la CEDEAO d’organiser pareilles rencontres de manière périodique afin de fournir des informations aux représentants des États membres dans leurs pays siège, dans le cadre des efforts visant à susciter et à renforcer l’engagement politique des États membres dans les efforts d’intégration régionale.