Contamination communautaire: Le tournant de tous les dangers!

dimanche 22 mars 2020 • 405 lectures • 1 commentaires

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Contamination communautaire: Le tournant  de tous les dangers!

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iGFM (Dakar) - Trois nouveaux cas de contamination communautaire. L’information peut paraître banale. Mais,  elle est d’une gravité insoupçonnée. En effet, faisant son point habituelle, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé que parmi les 9 nouveaux cas d’infection au covid-19 ce samedi, 3 sont issus  de la contamination communautaire.

 

Une information inquiétante, qui montre à suffisance le bien-fondé de l’interdiction de rassemblement décrétée par les autorités publiques. En effet, pour qu’un cas d’infection au covid-19 soit considéré comme étant issu d’une «propagation communautaire», il faut que la source de contamination soit absolument impossible à identifier. Ce qui est le cas pour ces 3 nouveaux cas.

 

Cela signifie qu’à l’heure actuelle, le virus circule et que les autorités sanitaires n'ont plus de contrôle sur la situation. Conséquence : nul n’est en sécurité. Chacun de nous peut-être contaminés par une personne qui, elle-même, ne sait peut-être pas qu’elle porte le virus.

 

Vice-président de l’organisation mondiale de la Santé, le Dr Ibrahima Fall Socé a été très clair à ce sujet. «Tant que c’est une épidémie débutante, l’Afrique a la capacité pour la maîtriser. Mais en cas de transmission communautaire soutenue, comme en Italie et dans d’autres pays, les systèmes de santé en Afrique n’ont pas la capacité pour tenir le coup», a-t-il indiqué sur le site d’information des Nations Unies.

 

Le ministre de la Santé, de son côté, s’est voulu très transparent. Ce samedi, sur le plateau de la Rts, il a expliqué que «la transmission communautaire à Touba était maîtrisée», puisque les autorités sanitaires savaient quelle était l’origine de la transmission (le modou-modou venu d’Italie).

 

«Dans le cas d’aujourd’hui, c’est toujours une transmission communautaire, mais la différence fondamentale, c’est qu’il nous faut très rapidement aller chercher l’origine de leur contamination. C’est là qu’on doit se dire ‘‘stop, maintenant’’. Au-delà des cas importés et du cluster de Touba, il y a une circulation du virus en dehors de ces deux foyers», alerte-t-il. Aujourd’hui donc, un nouveau tournant très délicat est amorcé. L’ennemi peut frapper partout et à tout moment.

 

Youssouf SANE

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Daouda Mine

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