Journalisme d'investigation, à quoi s'attendre ?

 

iGFM - (Dakar) L'UNESCO à travers son projet "Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication", en partenariat avec l'IPAO (Institut Panos Afrique de l'Ouest) ont organisés ce lundi 21 octobre un atelier de formation des journalistes en investigation et un forum sur le protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes à la maison de la presse de Dakar.

Dans un manuel de journalisme d’investigation publié par l’UNESCO, "le journalisme d’investigation implique d’exposer au public des affaires dissimulées de manière délibérée par une personne dans une position de pouvoir ou cachées accidentellement car elles étaient noyées dans une masse de faits et de circonstances qui en obscurcissaient la compréhension. Il nécessite d’utiliser des sources et des documents confidentiels ou publics".

Selon le coordonnateur de projet (bureau régional de l'UNESCO à Dakar), Joe S. Mssarenti, au Sénégal, "la couverture des questions migratoires par les médias reste encore trop souvent déséquilibrée, anecdotique, superficielle et sensationnelle".

Cependant, on peut alors dire que les sujets relatifs aux migrations font rarement la "Une" des journaux.

Il poursuit, "lorsqu'ils abordent la question migratoire, ils mettent plus l'accent sur des émigrés sénégalais que des migrants au Sénégal, pourtant fort nombreux".

Le débat public et la couverture des migrants au Sénégal et dans l'espace CEDEAO, montre qu'elle est une assez grande méconnaissance des dispositions régionales et en particulier du protocole sur la libre circulation de la CEDEAO, et des droits auxquels ils ouvrent.

Mariem SALL