Le plaidoyer de Jean Aimè pour la stabilité du pays

lundi 5 juin 2023 • 1521 lectures • 3 commentaires

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Le plaidoyer de Jean Aimè pour la stabilité du pays

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Face aux évènements récents de notre actualité, l’intelligence de la Paix demeure un rempart contre la déstructuration de nos acquis.

C’est donc dans ce sens que toutes les forces vives de la nation doivent s’activer avec beaucoup d’énergies positives, pour que nous puissions trouver et appliquer très rapidement un remède efficace contre les divers risques voire les dangers qui se profilent à l’horizon.
Avant d’aller plus loin dans mon propos, je présente mes condoléances attristées aux familles explorées, du fait des manifestations de ces jours-ci.

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Il est plus qu'important d'avoir l’Intelligence de la Paix, dans un contexte d’insécurité sous-régionale associé à la découverte du pétrole et du gaz dont les conditions d’exploitation, si elles sont mal amorcées, peuvent constituer un cocktail explosif difficile à maîtriser dans un monde d’après crise.
Nous devons par ailleurs, en de pareils circonstances, nous rappeler que le peuple Sénégalais est un peuple mâture, qui sait voter et qui l’a démontré à chaque fois. Par conséquent, pourquoi courrons-nous à l’autodestruction ? C’est peut-être probablement mal appréhender la géopolitique nationale, sous-régionale et internationale qui se joue présentement au Sénégal, dernière ligne verte contre le chaos institutionnel et sécuritaire qui prévaut dans la sous-région.

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Nous devons nous rappeler qu’avant tout et après tout, le peuple aura toujours son destin en main et qu’il ne manquera pas de se déterminer dans 9 mois en février 2024, dans les urnes. Au soir de ce grand rendez-vous qui n’est plus très éloigné, la véritable trajectoire que souhaite donner le peuple sénégalais dans son écrasante majorité, à son destin, sera bien tracé de manière démocratique, avec l’avantage de préserver la paix et la cohésion sociale, condition sine qua non de réussite de tout projet social.
Maintenant, ce qu’il faut c’est discuter des conditions de la prochaine élection présidentielle pour que tout ce passe dans la Paix et sans les dégâts auxquels nous assistons et dont d’honnêtes citoyens font les frais.


Cette Jeunesse veut ardemment un changement positif impactant la plus grande majorité des sénégalais. Cependant, n’encourageons aucunement la destruction de l’investissement public qui nous appartient à tous, encore moins celle des biens privés nationaux comme étrangers. C’est aggraver la situation de nos pauvres Citoyens. Il faut rappeler que le premier indice d’investissement dans un pays, c’est sa stabilité politique. Ceux qui ont l’habitude de réaliser les études de projet le savent pertinemment.
Il est temps, pour que tout ceci s’arrête et qu’enfin tout rentre dans l’ordre, que tenants du pouvoir comme opposition, discutent franchement dans le sens de trouver l’intelligence de Libérer le Peuple dans le sens d’une désescalade de la violence. Il ne faut pas oublier cette majorité silencieuse, majorité non militante mais bien consciente, qui a son mot à dire et qui fera savoir son ressenti et son choix au soir du 24 février 2024. Personne n’a le droit de l’en priver et nous risquons, sans le savoir, d’y arriver.


Les leaders d’opinions, politiques, activistes, chefs coutumiers comme religieux, devraient tous sortir de leur mutisme et s’adresser à leur Peuple, avant que le pire ne se produise. Il y a déjà trop de morts. Cela doit s’arrêter et vite. La vie humaine est sacrée. La vie d’un vaut celle de tous. Chaque sénégalais qui meurt dans ces histoires c’est comme si tout le peuple mourrait, et encore et encore. Et, c’est douloureux pour les familles. Aucune vie ne peut remplacer une autre. Chaque vie est singulière.
J’aurai proposé que les détenus pour leurs opinions politiques, malgré certains écarts de langage certes, soient libérés pour décompenser un peu. Ces personnes, citoyens sénégalais d’égale dignité, au-delà de toute divergence d’opinion et sur les méthodes, veulent juste que les choses changent. Nous tous, animés de bonne foi, voulons un changement positif pour le Sénégal et dans nos vies.


Ce qui arrive en ce moment, où des enfants se retrouvent dans la rue pour des revendications éminemment politiques et meurent entre les mains de leurs frères, doit tous nous interpeler profondément, de quelque bord que nous soyons.


En tout état de cause et au regard de la crise actuelle, ce qu’il faudrait pour le Sénégal, à mon humble avis, ce n’est pas un Dialogue politique, mais un Dialogue de stabilité. Le Dialogue de stabilité doit nous amener, au-delà des questions électoralistes et typiquement politiques, à poser sur la table des discussions sur les véritables sujets : éducation, formation, emploi et entreprenariat des jeunes ; l’accès facilité à la santé ; l’éternelle problématique du coût de la vie ; un accès plus facile au foncier ; le modèle de citoyen sénégalais pour appréhender les enjeux de développement et de construction de notre société ; et j’en passe. Il faut prêter oreille attentive à notre Jeunesse qui a besoin, plus que jamais d’un discours rassurant et porteur d’espoir, et surtout de sentir que sa voix compte.


Oui à un Dialogue de stabilité largement inclusif, pour un maintien de la Paix et des Résolutions sincères qui prendront en compte les préoccupations actuelles et celles des générations à venir.
N'oublions pas que la souveraineté appartient au Peuple. Cependant, il appartient aux Politiques d’avoir l’intelligence de discuter des conditions paisibles de la tenue des prochaines élections présidentielles.
En attendant, je vous prierai, avec un profond respect, Excellence Monsieur le Président de la République, de bien vouloir vous adresser à votre Peuple, à notre Jeunesse, avec des mots d’apaisement, afin que le calme revienne dans l’intérêt de tous et l'intérêt supérieur de la nation.


Avec l’expression de mes sentiments républicains et patriotiques
Contribution citoyenne


Par Jean Aimé

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Publié par

Birame Ndour

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