Umaro Embalo au président tunisien: « Au Maghreb, Il faudrait qu’on amène (des) professeurs de géographie »

jeudi 9 mars 2023 • 597 lectures • 0 commentaires

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Umaro Embalo au président tunisien: « Au Maghreb, Il faudrait qu’on amène (des) professeurs de géographie »

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iGFM - (Dakar) En Afrique de l’Ouest, le discours du président tunisien Kaïs Saïed contre les migrants clandestins subsahariens a été très mal accueilli. Plusieurs pays à l’instar de la Guinée, la Côte d’Ivoire ou encore le Mali ont rapatrié certains de leurs ressortissants qui le souhaitaient. Le président en exercice de la Cedeao, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, était hier mercredi à Tunis.

 

Il a été reçu par le président tunisien Kaïs Saïed. Sans nier ses propos sur les migrants clandestins subsahariens, le dirigeant maghrébin a soutenu que ceux-ci avaient été mal interprétés. « Cette situation concernant les africains ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes comme ils l’ont fait ces derniers jours, comme du racisme » a déclaré le numéro 1 Tunisien. 

 

« Certains membres de ma famille se sont mariés à des africains »

 

Kaïs Saïed ne se considère donc pas comme un raciste, d’autant plus que des membres de sa famille ont convolé en justes noces avec des "africains". « J’ai certains (membres) de ma famille qui se sont mariés avec des africains. Mes amis de la faculté de droit de Tunis étaient des africains. Lorsque que la Banque Africaine de développement (BAD) s’était installée en Tunisie, nous vivions comme des frères avec des cadres et agents de la BAD » a déclaré le président Tunisien. Pour lui, ces mauvaises langues qui interprètent ses propos veulent nuire à la Tunisie. Mais ils se trompent de personne, assure Kaïs Saïed 

 

« On a l’impression que les gens ne connaissent pas la géographie »

 

Le président Bissau Guinée a rappelé à son homologue qu’il était aussi un africain. « Oui je suis un africain, et je suis fier de l’être » a rétorqué le numéro 1 tunisien. Umaro Sissoco Embalo a ensuite ajouté que le Maghreb avait besoin de professeurs de géographie ; parce que des citoyens d’Afrique du Nord oublient parfois qu’ils sont aussi sur le continent africain. 

 

« J’ai eu une discussion amicale avec mon ami  qui venait d’un pays du Maghreb. Il dit : mon frère, je pars en Afrique. Je dis mais, je pense qu’au Maghreb, il faudrait qu’on amène beaucoup de professeurs de géographie, parce qu’on a l’impression que les gens ne connaissent pas la géographie » a déclaré le président Bissau-guinéen. Indépendamment de la couleur de peau, nous sommes tous des frères qu’on soit du Nord, de l’Ouest, de l’Est ou du Sud du continent, a-t-il poursuivi. 

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Publié par

Harouna Fall

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