Un faux "Kocc" qui faisait le tour du pays pour coucher et filmer ses ébats avec ses proies arrêté

jeudi 17 septembre 2020 • 1919 lectures • 4 commentaires

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Un faux \

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Décrit comme un maître chanteur, un prédateur sexuel qui faisait le tour du pays pour coucher et filmer ses ébats sexuels avec ses proies, dépassant la centaine, Serigne D. Niasse, est finalement tombé entre les mailles du filet mis en place par la gendarmerie de Kebemer, le 3 septembre dernier.

Dans sa parution du jour, le journal l’Observateur rapporte que le présumé prédateur sexuel âgé de  plus de 40 ans est actuellement placé sous mandat de dépôt en attendant son procès pour collecte d’images à caractères pornographiques, chantage sexuel et extorsion de fonds.

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S’agissant du lourd paquet d’accusation qui plane sur la tête de D. Niasse, nos confrères expliquent que l’homme dissimulé sous un faux compte facebook, parvenait à manipuler ses proies.

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 «Dissimulé derrière l’écran de son ordinateur, il parvenait à manipuler ses proies. Son modus-operandi, révélé par l’accusation, consistait à cibler des femmes sur Facebook en leur envoyant des demandes d’amitiés avec un faux profil. Simone Sandré était son Pseudo et il avait même poussé la supercherie en ajoutant la photo d’une Européenne. Une fois qu’elle avaient mordu à l’hameçon, le piège se refermait alors sur elles. En les faisant miroiter un pactole de 500 euros au moins (environ 325 000 F Cfa), il les persuadait d’envoyer des vidéos obscènes d’elles. Par la suite, «il entrait de nouveau en scène, pour leur demander de jouer un film porno pour le compte d’un autre homme, sauf que c’était toujours lui, avec un profil différent. Et comme il fallait s’y attendre, il faisait chanter ses victimes.», lit-on dans le journal l’Obs.


La même source informe également que, «dans la procédure, Serigne D. Niass est reproché de procéder d’utiliser la menace de divulguer leurs photos et vidéos où elles s’affichaient nues, si celles-ci ne lui versaient pas de l’argent en retour. D’autres fois, elles achetaient sa discrétion au prix fort de leurs corps, avec des faveurs sexuelles.»


 

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Publié par

Birame Ndour

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