Liga: le Real Madrid sacré champion

jeudi 28 avril 2022 • 904 lectures • 1 commentaires

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Liga: le Real Madrid sacré champion

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Le Real Madrid a remporté son 35e championnat d'Espagne en dominant l'Espanyol Barcelone (4-0) ce samedi. Carlo Ancelotti, dont c'est la première Liga, devient quant à lui le premier entraîneur à remporter les cinq grands championnats européens.

Le Real Madrid est sacré roi d’Espagne, à quatre journées de la fin du championnat. La Maison Blanche a décroché samedi un 35e titre de champion grâce à sa victoire face à l’Espanyol Barcelone (4-0) au Bernabéu. Sans briller et avec un effectif très remanié, les Merengue ont assuré l'essentiel, à savoir un succès qui leur permet de maintenir un confortable matelas d’avance sur le plus proche poursuivant, Séville, pointé à seize points des Catalans en attendant les autres matches de cette 34e journée de Liga. Quoiqu’il arrive désormais, le Real Madrid ne peut plus être rejoint d’ici la fin. Pas même par le Barça, qui jouera dimanche.

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L’heure de la consécration ultime a sonné pour Carlo Ancelotti, qui remporte son premier titre de champion d'Espagne, le seul qu'il n'avait pas ajouté à l'immense palmarès du Real Madrid lors de son premier passage à sa tête (2013-2015). Il devient également le premier entraîneur à remporter les cinq grands championnats européens (Serie A, Premier League, Ligue 1, Bundesliga, Liga). Son équipe, qui n'a pas vécu de grands chambardements malgré le départ de Sergio Ramos et Raphaël Varane l'été dernier, a misé sur la continuité, dans le sillage de tauliers.

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Sans révolutionner le jeu de son équipe à la manière d’un Pep Guardiola, Carlo Ancelotti a bâti un ensemble solide, meilleure attaque et deuxième meilleure défense de Liga. Pas toujours séduisant dans le jeu, le Real Madrid s’est appuyé sur des individualités fortes et notamment son buteur fétiche, le Français Karim Benzema, époustouflant tout au long de la saison. Devenu indispensable à son équipe, Benzema a développé des qualités de leader pour guider le Real Madrid vers le succès et cette 34e Liga, maîtrisée de bout en bout. Plus que jamais décisif, ne rechignant jamais à participer à la construction du jeu, avec des relais en mouvement souvent très intelligents, Benzema a pris une nouvelle dimension.


Mais un seul joueur - quand bien même est-il leader au nombre de tirs, de buts et de passes décisives en Liga - ne fait pas une équipe, et sans une colonne vertébrale digne de ce nom, le Real Madrid ne serait rien. Alors que ses deux comparses Toni Kroos et Casemiro ont accusé une baisse de régime cette saison, le maître à jouer Luka Modric a encore été étincelant dans l’entrejeu madrilène. L’autre pilier de ce Real 2021-2022 se nomme Thibaut Courtois. Impressionnant par ses arrêts réflexes, le gardien belge a survolé la saison, au sommet de son art.
Une incroyable force de résilience


Aux côtés de l’attaquant le plus complet du monde, le Brésilien Vinicius (18 buts, 18 passes décisives toutes compétitions confondues) s’est régalé tout au long de la saison et a pris son envol pour de bon. Annoncé comme un crack lors de son arrivée, la pépite de Flamengo a peiné à confirmer tout le potentiel qu'on lui prêtait et qui faisait saliver les supporters madrilènes.


"Joue pas avec lui. Il joue contre nous", lâchait Benzema à Mendy il y a un an environ, dans des propos maladroits captés par les caméras du stade. En progrès constant sur le plan individuel depuis cet épisode resté dans les mémoires, Vinicius a permis au duo qu'il forme avec Benzema d'exprimer tout son potentiel. La vision du jeu de Benzema, et sa capacité maintes fois éprouvée à se mettre au service de ses coéquipiers n'y sont pas étrangères non plus. Sans Benzema, ce Real Madrid n'est plus tout à fait Galactique.


"Ce n'est pas une question de dépendance, non. Le Real a déjà gagné sans moi, et le Real continuera à gagner tout le temps", estimait Karim Benzema dans L'Equipe. Ce n’est pas tout à fait vrai. Sur les trois matches que Benzema a manqués début février, par exemple, le Real n'a marqué qu'un seul but. La période a en plus coïncidé avec l’élimination du club en quart de la Coupe du roi, battu par l’Athletic Bilbao. Les performances lumineuses de l'attaquant français ont parfois masqué les failles du Real Madrid, mais pas toujours. Des failles ont éclaté au grand jour face au Barça lors d’une terrible démonstration des Catalans (0-4). Un match auquel Benzema n’a d'ailleurs pas participé.


Le Real Madrid a souvent donné l’impression d’être une équipe à réaction, mais une équipe dotée d’une incroyable force de résilience, en témoigne le retournement de situation exceptionnel contre le FC Séville. Mené 2-0 après une demi-heure de jeu, les Madrilènes l’ont emporté sur le fil au terme d’un match épique. Épique comme le parcours des Madrilènes en Ligue des champions. Par deux fois, contre le PSG et face à Chelsea, les joueurs de Carlo Ancelotti ont frôlé l’élimination. Et chaque fois ils sont revenus d’entre les morts, conservant l’espoir de réaliser un doublé. C'est aussi cela la force de cette équipe, croire en son destin.

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Publié par

Youssouf SANE

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